Les masques, objets carrefour entre sculptures et arts vivants
Les masques sont des expressions universelles de l’humain, et ils nous interpellent même si nous ne connaissons ni leur titre, appartenance et fonction.
Nous n’avons pas à être spécialiste, des sensations premières se dégagent – l’objet masque fait peur ou fascine, même vu comme une sculpture de visage seulement ; même sans corps son caractère devient transgressif – du carnaval, de l’exotisme jusqu’à l’objet de théâtre.
« Masks »
These sculptures become alive when they are worn. Objects of transposition in performing arts, especially danse, the contemporary creations inspire themselves on the rich heritage of traditional european masks.
Œuvres
matériaux divers
1995 à 2020
Recherche
« Les masques en danse durant la période de Weimar en Allemagne »
2015-2018
(Centre national de la danse / Paris)
À partir de la « Danse de la sorcière » de Mary Wigman, pionnière de la danse expressionniste, une exploration passionnante dans les archives.
Laboratoire
dialogue entre Anatelier et la chorégraphe turque Aydin Teker
Aydin 2008-2012
Durant 4 années, les 2 artistes ont dialogué ensemble avec 5 danseurs et ont produit un grand nombre d’éléments (masques, films, récits). Il est question de frontière du visible, du ressenti, du morcellement corporel et sa pétrification. La complexité du sujet devenait de plus en plus évidente et une forme définie pour aboutir à un spectacle impossible, ici est présenté le dernier volet « masques de corps » – les danseurs avaient déjà quitté les lieux.
During 4 years, the 2 artistes have been in creative dialogue. The visual and body expressions have nourished themselves mutually and produced an important amount of research work with 5 dancers of the choregraphe. They focused on the fronteer of visible and inner sensation, splitting of the body into parts, body petrification.
The dialogue comes to an end with « I America » a series of Self-portaits and a performance in Istanbul /Turkey: « Rust in time »